Cette prière sera pendant 2022 une invocation commune pour tous ceux qui partagent la spiritualité et la mission de l'association dans différents pays et à partir de différents engagements.
Si tu savais le don de Dieu...
La directrice de l'Institution Thérésienne, Maite Uribe, dans une lettre adressée à tous les membres, amis, collaborateurs et parents, propose que pendant l'année 2022, ils s'unissent dans la prière :
« Donne-nous, Seigneur, une foi vivante, une présence prophétique, en dialogue, fruit de la prière et de l’étude »
Le titre de la Lettre est extrait du dialogue de Jésus avec la Samaritaine dans l'Évangile de Jean.
Maite Uribe se propose d'illustrer le processus de libération et le chemin vers le discipulat et la communauté qui se réalise, dans cette femme exclue par son origine et son expérience de vie, à travers cette rencontre avec Jésus qui lui demande « Donne-moi à boire ».
« Son expérience au bord du puits nous interpelle et nous questionne : Où cherchons-nous l'eau vive ? De quel puits nous approchons-nous pour trouver réponse à nos quêtes les plus profondes : le bonheur, l’amour, l’espérance, la joie ? »
Concernant le moment que nous vivons, le directeur de l'institution souligne :
« Il est temps de regarder vers l'avenir, et d'agir en conséquence. Il est temps de privilégier des communautés qui prennent soin les unes des autres, qui ne confondent pas bonheur et succès, qui misent sur la tendresse, le geste gratuit, le sens de la miséricorde et du pardon, l’affection qui donne sécurité. Des communautés qui expérimentent un nouveau style de partage, fruit de la gratuité, de la reconnaissance des capacités de toutes les personnes, de la proximité et de l'attention à ceux qui sont différents, de l'inclusion de l'étranger. »
Elle commente ensuite le texte de la guérison du sourd-muet dans l'évangile de Marc :
« Effata : ouvre-toi ! résume la mission de Jésus et aussi la nôtre : libérer tant de personnes marginalisées que notre société laisse sur le bord du chemin. Luttons, nous dit le pape François, contre la culture du « déchet », de l'exclusion, et faisons-le avec ce que Pedro Poveda offrait en son temps et qui est toujours valable aujourd'hui : la formation, l'éducation et la culture. »
« Pour Poveda, ouvrir des chemins signifie mettre les personnes en situation active face aux défis de leur temps ; cela implique d'assumer une attitude éducative et formatrice de la part de ses collaborateurs, une attitude qui encourage la responsabilité, qui favorise la prise en charge de la tâche à laquelle ils se sont engagés et le faire avec compétence, de manière appropriée, active et coresponsable.
Et pour cela, le conseil est clair, en plus de la foi, il met la connaissance dans son programme. C'est-à-dire qu'il propose de développer en chaque personne le goût d'apprendre, de connaître de nouvelles manières de lire la réalité, d'accueillir les nouveaux outils d'apprentissage que la société propose. Et nous devons le faire avec une grande capacité de discernement, afin de savoir donner la raison pour laquelle nous le faisons, savoir dire dans quel but nous le faisons, qui nous voulons servir, où et pour qui nous voulons ouvrir de nouveaux chemins et offrir de nouvelles possibilités. »
Vous pouvez voir ici une vidéo de Maite Uribe enregistrée en espagnol.